Discours de Dimitri FOURNY, bourgmestre
Monsieur l’Ambassadeur,
Madame la Bourgmestre,
Madame, Messieurs les Echevins,
Messieurs les porte-drapeaux,
Mesdames, Messieurs en vos titres et qualités,
C’est un Honneur pour la Ville de NEUFCHÂTEAU de vous accueillir ce jour dans le cadre de la présente cérémonie commémorative.
Nous sommes à l’aube du centième anniversaire de la première guerre mondiale.
Nous nous devons d’entretenir un devoir de mémoire à l’égard de celles et ceux qui ont donné leur vie pour permettre l’avènement d’un monde meilleur dont nous jouissons aujourd’hui.
Comme le rappelait Winston Churchill : « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ».
Malheureusement, la Grande guerre n’aura pas suffi à mettre un terme à l’horreur. La Guerre 40-45 nous le rappellera tristement. Nos alliés, une fois encore, nous permettront de mettre un terme à ces massacres.
Durant la guerre 40/45, plusieurs avions alliés se sont écrasés dans la région d’Ochamps.
Parmi ces drames, un bombardier quadrimoteur Halifax du Squadron 35 de la RAF se dirige vers Stuttgart pour y larguer quelque 6 tonnes de bombes.
A son bord, un équipage de 7 personnes (2 pilotes, un navigateur, un mécanicien, deux opérateurs radio et 1 mitrailleur).
Cet avion a malheureusement été attaqué par un chasseur de nuit allemand, s’est enflammé avec sa cargaison et s’est écrasé sur Ochamps à proximité de la ferme du Peroy.
Il n’y eut que 2 survivants qui ont pu sauter en parachute et qui ont été fait prisonniers par les Allemands.
Fin 2011, le dernier survivant de cet avion, le chef pilote Glenn Gardiner (canadien) est décédé et il a émis le voeu à sa fille de venir déposer ses cendres sur les tombes des membres de son équipage inhumés au cimetière de Neufchâteau.
Fidèle à la mémoire de ce héros de guerre, nous sommes aujourd’hui tous ici présents pour honorer son ultime volonté.
Merci à vous tous de votre présence, de l’honneur vous vous témoignez à l’égard de tous ces héros de guerre que nous ne saurons jamais remercier comme il se doit pour tout ce qu’ils nous ont offert.
Enfin merci à toutes celles et ceux qui ont contribué au bon aboutissement de la présente cérémonie d’hommage, en particulier Madame PIPEAUX, cheville ouvrière infatigable du devoir de mémoire.
Je vous propose de faire une minute de silence avant de procéder à la dispersion des cendres.