~~Mesdames Messieurs les Echevins, Mesdames Messieurs les conseillers communaux, , Mesdames Messieurs en vos titres et qualités,
Chers citoyens, chers amis,
Permettez-moi d’abord d’excuser notre Député-Bourgmestre, Monsieur Fourny.
C’est avec beaucoup de fierté qu’en tant que jeune échevine je m’adresse à vous aujourd’hui. Je tiens tout d’abord, au nom de la Ville, à vous remercier tous d’être présent.
Merci à notre Harmonie pour ce Te Deum, Monsieur Le Président, Mesdames Messieurs les membres et bénévoles, merci pour votre travail et votre implication quotidienne.
Je souhaiterais commencer par cette citation : Si le souvenir est la mémoire du cœur, il meurt s’il n’est pas entretenu. C’est sans aucun doute le vrai sens, le rôle que nous avons à accomplir chaque année à l’occasion de la fête nationale. Tous ensemble, nous avons choisi d’être ici ce matin pour honorer notre chère Belgique et commémorer en ce 21 juillet, le serment solennel du premier roi des belges, Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, de protéger la Constitution et des lois du peuple belge. Cette cérémonie devant les Chambres réunies, le 21 juillet 1831 était l’aboutissement de ce vent de liberté qui avait soufflé sur notre pays depuis la représentation de la Muette de Portici au théatre de la Monnaie et ses strophes devenues mythiques « Amour sacré de la Patrie, rends nous l’audace et la fierté ! à mon pays je dois la vie, il me devra la liberté"
Alors, l’hymne tout neuf composé par Van Campenhout « La Brabanconne » retentit sur la place Royale de Bruxelles au milieu des allégresses.
La Belgique est alors à inventer, et Léopold 1er va la créer malgré les nombreuses difficultés de l’époque. Il lèguera à sa mort un pays prospère et un trône solide.
Notre pays a depuis lors, traversé des conflits mondiaux mais a toujours su préserver sa liberté, sa neutralité et son indépendance.
Ce jour nous permet également de communier dans le souvenir de nos héros, de nous rappeler ce que nous leur devons pour être des hommes et femmes libres. Cette liberté qu’aujourd’hui chacun d’entre nous revendique sans en mesurer le prix et la responsabilité.
En ce jour de fête de la liberté, n’oublions pas ceux qui luttent encore et qui souffrent aux quatres coins du monde. Leur légitime combat est le même que le nôtre en 1830.
Avec tous les outils de la démocratie dans nos mains, nous devons lutter contre le terrorisme qui frappe aveuglément. Nous devons nous opposer à l’intolérance et au repli sur soi-même. Nous devons taire les préjugés qui dans nos vies, ferment nos horizons, dénaturent notre société et vident de son sens cette notion de belle et grande citoyenneté.
Ayons ensemble cette volonté d’agir, cette passion d’imaginer un monde plus humain.
Notre pays rencontre encore à l’heure actuelle des difficultés. La relance économique qui tarde, une politique qui freine les évolutions. Nous devons prendre les cartes en mains, attendre que la machine redémarre n’est pas la solution. Nous nous devons de le faire ensemble. Un de mes confrères l’a dit un jour, au poing fermé, je préfère la main ouverte, tendue vers l’autre et qui indique le cap.
Belle réflexion d’avenir pour notre pays, pour une Belgique plus unie et indivisible, garante de progrès et de liberté.
Que cette fête nationale soit pour nous tous, l’occasion de réaffirmer notre confiance et l’unité de la Belgique.
Vie la Belgique, vive le roi, vive la reine . Vive la liberté !