Bonsoir à tous, petite annonce concernant notre souper des majorettes, la Sono Jobo (Jonathan Cornet) sera de la partie pour animer la soirée. Une superbe ambiance en perspective !! 🎉
Il reste 4 jours pour réserver vos places pour le souper, venez nombreux pour soutenir le club et les filles qui travaillent dur toute l'année pour vous offrir le show 😍 le souper est ouvert à tous, si vous n'avez pas encore trouvé le sport adéquat pour vos enfants celui-ci vaut le coup d'oeil. Des majorettes et de la danse moderne 👌😍 Futur(e)s candidat(e)s ainsi que vos parents vous êtes les bienvenus, nous serons là pour vous !
Voici le numéro de compte pour payer vos souper
Les Ches' t Girls : Be 79 3630 6211 8133
Samedi 24 novembre à partir de 19h à la salle Espace 29 de Neufchâteau. TOMBOLA PRÉVUE
Discours du 11 novembre 2018, à l’occasion du Centenaire de l’Armistice de la guerre 14-18.
Je tiens à remercier l'Administration communale d'avoir accepté, en ce centenaire de l'Armistice, la halte du cortège dans notre cour d'école, afin de rendre dignement hommage à nos élèves et professeurs morts pour Notre Patrie.
Merci aussi aux enfants pour le travail de mémoire et de recherche, aux étudiants présents. Les enfants et leurs instituteurs seront ravis de vous voir découvrir leur mini -exposition sous le porche avant de quitter notre cour.
La cérémonie de ce jour n'aura certes pas le panache de l'inauguration de mai 1949 du Mémorial en bronze dont la célébration avait été effectuée dans un moment sensible, dans un après-guerre encore fort meurtri des atrocités et douleurs en tous genres du conflit mondial. Le bâtiment de l'Athénée royal lui-même venait juste d'être restauré après des années d'occupation et de désolation.
La plaque en bronze reprenant les victimes des deux guerres fait écho à la plaque en marbre noir fixée à l'intérieur du bâtiment et honorant, elle, la mémoire des victimes civiles et militaires de 14-18.
Une plaque en pierre à la mémoire du résistant Jacques Poncin, ancien élève, est également placée à l'intérieur de notre école, occupée par les Allemands, en 14 comme en 40.
En 1949, cet événement était poignant et préparé avec la ferveur patriotique due.
L’abbé Laruelle, curé –Doyen de Neufchâteau, est venu bénir la plaque en présence de hautes personnalités.
Les jeunes étudiants de notre Athénée et leurs professeurs qui ont assisté à l'hommage de leurs pairs avaient tous vécu dans leur cœur et leur chair les désastres de la guerre.
Des enfances, des adolescences, des familles sacrifiées, meurtries dans les privations, la peur, et la perte d'êtres chers.
Des anciens étudiants de cette époque sont peut-être présents aujourd’hui dans l’assemblée. J’en connais au moins un, car, mon père, étudiant de l' Athénée, en 1949, a assisté, à l'âge de 15 ans, avec tous ses camarades et professeurs, avec beaucoup d'émotion et de respect, à ce vibrant hommage et le voilà 69 ans plus tard, comme nous tous, dans le même lieu, pour la même raison :
célébrer la mémoire de jeunes gens que la vie appelait à tous les projets et qu'un conflit militaire a fauchés,
célébrer leur héroïsme et leur dévouement aux autres,
et surtout leur exprimer notre gratitude car nous ne les oublions pas.
Pourtant, dans une cour d' école, tout est prétexte à explosion de joies et de rires.
Si je peux me permettre une petite anecdote, le préfet de l’époque, Monsieur Charles Roger, soucieux de la bonne tenue de ses élèves pour la circonstance, les avait réunis pour rappeler la nécessité d’une tenue vestimentaire correcte et classique. C’était le tout début de la mode des pantalons pour les filles. Notre Athénée était déjà mixte.
Mais le terme « pantalon » n’était pas très usité. On parlait de garçons en culottes courtes.
Le préfet, pour s’assurer d’être bien compris, termina son discours ainsi : « Donc, Mesdemoiselles, ce jour-là, vous mettrez une jupe. Vous ne viendrez pas encore avec des culottes ! »… ce qui déclencha, comme vous l’imaginez, le rire approbateur et les réflexions amusées des garçons.
Ainsi donc, la joie de rire dans un pays en paix est un Joyau.
Puissent nos jeunes, ici présents, prendre conscience du trésor qu'ils ont entre les mains et de l'importance de préserver la paix, de ne pas cultiver et alimenter les tensions au nom de différences inhérentes à la diversité des peuples.
Le bonheur est simple dans un pays en paix mais si fragile … Les différents conflits armés dans le monde, voire aux portes de l'Europe, et qui mènent à tant d'atrocités, nous rappellent les souffrances de cette grande guerre dont nous espérons ne plus jamais avoir à endurer les affres.
Pour la Mémoire de nos élèves et de nos professeurs privés de leur vie par attachement à la Patrie, merci.
Mesdames messieurs en vos titres et qualités, chers enfants, l’amicale des amis et anciens de l’athénée royal de Neufchâteau est très heureuse de vous accueillir en son sein à l’occasion des cérémonies du centenaire de l’armistice de la guerre 14-18.
Chaque année, notre école est représentée lors du recueillement place Charles berch mais pour le centenaire nous tenions à faire quelque chose ici chez nous devant notre monument.
Ce mémorial a été inauguré le 1er mai 1949 devant une foule nombreuse. Elle comporte 46 noms. Certains noms sont les mêmes que ceux du monument devant le tribunal, d’autres pas. Pourquoi cette différence ? Le monument de la ville comporte le nom de personnes ayant habité à Neufchâteau tandis que le nôtre comporte le nom de personnes ayant fréquenté notre établissement habitant Neufchâteau ou les environs.
Il est à noter qu’il n’a pas été fait de différence entre les deux guerres mondiales. 46 noms, 45 anciens élèves ou professeurs, 1 seul qui était encore étudiant : Jacques Poncin. Jacques était, en effet, encore étudiant de l’athénée au début de la deuxième guerre mondiale et durant ces années de guerre, il est devenu un jeune membre de la résistance. Il a été arrêté le 25 juillet 44 et est parti en déportation.
En préparant cette journée, j’ai pu rencontrer une personne qui a assisté à son arrestation. Jacques et sa famille habitaient où est actuellement le magasin de fleurs IDA Flora. Le camion des allemands était arrêté dans le carrefour, le jeune garçon est monté à l’arrière et sa maman a pu lui dire au revoir, Jacques lui a chuchoté à l’oreille : « maman dis leur bien que je ne dirai rien ». Il n’est jamais revenu, il est décédé à Lubeck lors des fameux bombardements du 3 mai 45 soit 5 jours avant la fin de la guerre.
Qu’ils soient enfants de Neufchâteau ou des environs, morts sur les champs de bataille ou lâchement sacrifiés le long des routes ou dans des camps affreux, envers toutes ces personnes, nous avons un devoir de mémoire qui ne doit pas se limiter à cette commémoration.
N’oublions jamais que c’est grâce à eux que nous sommes toujours dans un pays libre.
Comme le disait Mr Parent, président de l’amicale en 1949, dans son discours lors de l’inauguration de ce mémorial," Souvenons-nous et soyons reconnaissants".
Merci
Office religieux
Le cortège
Place Charles Bergh
Cour de l'Athénée
Une foule importante a participé à la cérémonie du 11 novembre 2018.
Cette cérémonie est plus que jamais nécessaire à notre époque. La paix n'est jamais acquise et reste un combat de chaque jour.
L'harmonie du Pays de Neufchâteau, comme lors de toutes les manifestations de la commune était bien présente.
Un grand merci à la musique ainsi qu'à tous les enfants présents. Ils se souviendront du centenaire de la fin de cette grande guerre 14-18.
Comme le disait notre bourgmestre, celui qui oublie le passé s'apprête à le revivre.
Les gerbes déposées au Monument Place Ch. Bergh et à l'Athénée
Réception communale
Pendant la cérémonie, les pigeons font la haie d'honneur